Les zones périurbaines sont des espaces complexes avec des caractéristiques propres d’un point de vue politique, économique, social et culturel. En Italie, le Plan Stratégique National (PSN, 2009), le document préparatoire des Plans Régionaux de Développement Rural, les zones périurbaines ont été classées dans la catégorie "centres urbains", en mettant en évidence le problème grave lié à la consommation des terres agricoles, qui implique nécessairement une majeure protection et tutelle par les autorités publiques à travers une correcte politique d'utilisation des terres. Dans les zones périurbaines, les paysages agricoles ont caractéristiques différents en présentant un différent niveau d’imbrication avec les paysages urbains et une différente structure de l’espace et du fonctionnement du système agricole. Les paysages périurbains contiennent une grande variété des formes et des espaces où l'agriculture prend fonctions et rôles différents ; donc ils nécessitent des orientations pour la planification et la gestion, visant à orienter le développement dans une perspective d'intégration spatiale et fonctionnelle. Les politiques agricoles de l'Union européenne, en particulier, proposent un aménagement des territoires fondé sur l'intégration des ressources économiques, environnementales, et sur la participation active des acteurs locaux dans le choix de planification et développement. Selon cette approche, en Europe, ils sont en train de se développer certaines expériences de planification qui intègrent les ressources endogènes locales avec différents canaux de financement et de processus de participation, comme : les parcs agricoles, les projets agriurbains, les districts agricoles, les pactes agriurbains, les pactes entre ville et campagne. Le succès de ces expériences, qui utilisent souvent une nouvelle acception de «ruralité», est fondé sur une forte participation et cohésion entre les acteurs grâce à des pratiques de co-construction de l'espace. L’hypothèse du départ est que le même objectif de maintenir l’agriculture dans les espaces périurbains en déclenchement des processus de développement endogène, il est atteint en manière différente selon les spécificités intrinsèques des territoires où les projets naissent et se développent. Donc après un encadrement sur les politiques et les projets en cours en Italie ont été comparées deux expériences de planification différentes pour le contexte territorial intéressé/touché et pour la modalité de gestion des espaces agricoles périurbains: le district agricole culturel de Milan (Lombardie) et le pacte agriurbain de la vallée ombrienne (Ombrie). L'étude afin de démontrer l’hypothèse explore, dans les deux différents contextes, les éléments structurants les modèles de gestion comme : la construction du modèle, les échelles d'intervention, les acteurs socio-économiques impliqués en considérant le rôle joué et les politiques mises en œuvre pour gérer ces espaces.

Le Pacte Agriurbain de la vallée ombrienne et le District Agricole Culturel de Milans: deux modèles de gestion des espaces agricoles périurbains

TORQUATI, Bianca Maria;
2012

Abstract

Les zones périurbaines sont des espaces complexes avec des caractéristiques propres d’un point de vue politique, économique, social et culturel. En Italie, le Plan Stratégique National (PSN, 2009), le document préparatoire des Plans Régionaux de Développement Rural, les zones périurbaines ont été classées dans la catégorie "centres urbains", en mettant en évidence le problème grave lié à la consommation des terres agricoles, qui implique nécessairement une majeure protection et tutelle par les autorités publiques à travers une correcte politique d'utilisation des terres. Dans les zones périurbaines, les paysages agricoles ont caractéristiques différents en présentant un différent niveau d’imbrication avec les paysages urbains et une différente structure de l’espace et du fonctionnement du système agricole. Les paysages périurbains contiennent une grande variété des formes et des espaces où l'agriculture prend fonctions et rôles différents ; donc ils nécessitent des orientations pour la planification et la gestion, visant à orienter le développement dans une perspective d'intégration spatiale et fonctionnelle. Les politiques agricoles de l'Union européenne, en particulier, proposent un aménagement des territoires fondé sur l'intégration des ressources économiques, environnementales, et sur la participation active des acteurs locaux dans le choix de planification et développement. Selon cette approche, en Europe, ils sont en train de se développer certaines expériences de planification qui intègrent les ressources endogènes locales avec différents canaux de financement et de processus de participation, comme : les parcs agricoles, les projets agriurbains, les districts agricoles, les pactes agriurbains, les pactes entre ville et campagne. Le succès de ces expériences, qui utilisent souvent une nouvelle acception de «ruralité», est fondé sur une forte participation et cohésion entre les acteurs grâce à des pratiques de co-construction de l'espace. L’hypothèse du départ est que le même objectif de maintenir l’agriculture dans les espaces périurbains en déclenchement des processus de développement endogène, il est atteint en manière différente selon les spécificités intrinsèques des territoires où les projets naissent et se développent. Donc après un encadrement sur les politiques et les projets en cours en Italie ont été comparées deux expériences de planification différentes pour le contexte territorial intéressé/touché et pour la modalité de gestion des espaces agricoles périurbains: le district agricole culturel de Milan (Lombardie) et le pacte agriurbain de la vallée ombrienne (Ombrie). L'étude afin de démontrer l’hypothèse explore, dans les deux différents contextes, les éléments structurants les modèles de gestion comme : la construction du modèle, les échelles d'intervention, les acteurs socio-économiques impliqués en considérant le rôle joué et les politiques mises en œuvre pour gérer ces espaces.
2012
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